LETTRE OUVERTE A UN VICE-PROCUREUR NE CONNAISSANT PAS LA LOI

Monsieur Alain OCTUVON-BAZILE
Vice-Procureur du T.G.I. de Bastia
Palais de Justice
Rond Point de Moro Giafferi
20407 Bastia Cedex

LETTRE OUVERTE A UN VICE-PROCUREUR NE CONNAISSANT PAS LA LOI

Monsieur le vice-procureur,

C’est la première fois depuis les deux décennies que j’observe cliniquement les dérives de l’appareil judiciaire familial en ayant aidé des milliers de parents en séparation et capturés par les avocats et juges, que je vois un Procureur exiger « 8 mois de prison avec sursis avec une mise à l’épreuve de 36 mois et une injonction de soins psychiatriques » à l’encontre d’un parent discriminé par la machine à affaires judiciaires, sous prétexte d’ une banale dispute verbale entre eux, et alors que l’agresseur au cône glacé est quant à lui victime d’une violence institutionnelle inédite dans l’histoire de France depuis la sortie du nazisme.

C’est pourtant ce que vous avez requis à l’encontre de Monsieur Stuart SANCHEZ, 25 ans, un jeune papa de Bastia qui cherche avec ténacité à obtenir la résidence de l’enfant puisqu’il est pris dans les serres de l’appareil judiciaire violant les Conventions ratifiées.

Cette logique conflictuelle imposée par un appareil judiciaire déjanté de la roue républicaine entraine les parents vers le bas, et suscite notamment et en l’occurrence, mais sur le plan collectif, avec une banalité statistique et épidémiologique redoutable, des provocations régulières de son ex-concubine.

Votre réquisitoire dépasse l’entendement civilisé : cette mésentente entre deux anciens concubins restant à jamais parents d’un même enfant, mésentente attisée par leur capture judiciaire commune, et donc par les procédures lucratives et les incitations avocassières, s’est terminée par une simple dégoulinade de crème glacée sur la joue de la mère !

Dans quel monde fantasmagorique vivez-vous pour faire au nom du Peuple un tel réquisitoire, ridicule et hasardeux au regard de ce délit de projection de crème à la glace, à sanctionner pénalement ? Nous sommes dans « Charlot ou Laurel et Hardy au tribunal » ! Quelle crédibilité envers la justice entendez-vous personnellement donner aux justiciables de Corse et de France en cherchant de la sorte à sanctionner ainsi lourdement ce papa pour de tels faits ?

Votre réquisitoire dans le cadre d’une audience correctionnelle faisait déjà suite à une garde à vue injustifiée du jeune papa, alors que celui-ci faisait une grève de la faim et de la soif au mois d’août dernier devant les grilles du palais de justice de Bastia pour réclamer la résidence de l’enfant à titre principal puisque la loi étant violée par les magistrats et les avocats, c’est la seule possibilité pour un père ou parfois une mère illégalement discriminé

En réalité et comme d ‘habitude (c’est-à-dire dans le respect de la jurisprudence en vigueur qui facilite la fluidité des affaires sous prétexte de séparation parentale), votre réquisitoire avait pour but de protéger la maman qui doit « gagner » au mépris de l’enfant commun, à seule fin de faire gagner le lobby des avocats divorcistes qui ont besoin de cette normalisation pour faire prospérer leur négoce mafieux. En collaborant avec l’avocate guidant et exploitant la mère sous prétexte de « défendre ses droits », vous avez-vous aussi, banalement, mis en branle une stratégie perverse de mise en accusation fictive du père.

Cette jeune maman, qui n’a jamais travaillé et qui semble à l’heure actuelle en grande difficulté parentale, devrait être aidée et non pas exploitée par les avocats, étant précisé que cette jeune mère à la dérive et non fixée socialement a d’abord été hébergée dans un foyer, puis ensuite logée gracieusement dans un studio mis à sa disposition par les travailleurs sociaux, qui eux-mêmes soutiennent le placement de l’enfant par abus de pouvoir féministe, puisque la DDASS a toujours préféré une famille d’accueil au père, qui doit être diabolisé.

Il était hélas tout à fait logique que ce jeune papa, qui avait dans un premier temps obtenu la résidence alternée, réclame dorénavant en tant que parent responsable la résidence principale de l’enfant. Au plan de la logique civilisée, cela ne méritait nullement un acharnement judiciaire contre lui à la seule demande de l’avocate de la mère, sauf pour servir la machine à sous judiciaires et non pas l’enfance en souffrance.

Nous savons également que ce jeune père a des revenus grâce à un travail régulier, ainsi qu’un logement pour accueillir dignement cet enfant, sans compter des grands-parents paternels aimants. Mais tous ces gens ne sont pas l’appât judiciaire habituel : la politique mercantile des avocats impose de séduire les mères afin de les attirer dans les cabinets d’avocats, et de dénigrer sous tous prétextes les pères entrainés malgré eux dans ces centrales d’affaires perverses.

Même si nous défendons farouchement à nos adhérents et sympathisants de faire grève de la faim et de la soif qui affaiblissent des hommes qui auront besoin de toutes leurs forces pour résister au néo-fascisme judiciaire ambiant, c’est à l’honneur de ce jeune homme qu’il se soit opposé durant l’été dernier au placement abusif de l’enfant commun, étant rappelé que ce placement a été étrangement et sordidement voulu par la maman et son guide, l’avocate.

Alors que la maman vient narguer le père en faisant de la provocation suite au placement de l’enfant, vous faites mine de croire avec l’avocate de la mère, que ce papa serait « un homme violent en récidive ». La seule loi qui soit en jeu n’est pas la loi républicaine française, Monsieur le vice-procureur. C’est la loi du marketing mafieux des avocats en réseaux organisés, qui représentent la carricature moderne du travail en faisceaux.

Les textes républicains français n’ont pas du tout été appliqués. Les articles 2, 9, 16, 18 et 29 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ont été banalement saccagés, ainsi que l’article 14 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. Partant, les articles 55 et 5 de la Constitution française l’ont été également. Et d’ailleurs, même en l’état actuel de la décadence judiciaire qui consiste à faire profit de tout problème social, à transformer artificiellement en justiciables tous les parents qui devraient au contraire être soutenus, conseillés et épaulés de façon neutre et bienveillante par la République Française, les juges s’étant reconnus compétents pouvaient depuis déjà plusieurs mois fixer la résidence de l’enfant chez le parent le plus protecteur et le plus apte à offrir les meilleures conditions matérielles et de confort, et ce dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Comme d’habitude depuis 1970, un père qui se défend de la dérive judiciaire est roué de coups judiciaires, lynché d’ordonnances, d’expertises, de calomnies et de faux procès, et d’autant plus violenté qu’il manifestera sa Résistance face à l’Ajustice. Et ce, jusqu’à ce qu’il comprenne ce que votre milieu professionnel appelle avec un cynisme digne des pires sadiques « les réalités judiciaires ». Cela fait bien plus mal qu’une crème glacée sur la joue.

Cela provoque notamment des centaines de suicides par an.

Car en renforçant la « posture victimaire » de la jeune maman et en affublant le jeune papa d’un « statut de délinquant », vous ne rendez pas service à cet enfant de 3ans ½, puisque ce que nie de façon perverse l’appareil judiciaire exploitant les familles comme les patyrons de mine exploitaient les mineurs, c’est que cet enfant a naturellement besoin de ses deux parents à égalité de libertés d’exercer leurs prérogatives et de remplir leurs devoirs parentaux. Vous savez qu’en jetant ainsi de l’huile sur le feu et en clouant au pilori ce père très investi dans son rôle de parent vous allez, magistrats et avocats confondus dans cette chasse au sorcier, contribuer à provoquer une myriade d’affaires judiciaires connexes.

Et que dire de la tentative de psychiatrisation de ce jeune père, dans une affaire qui, visiblement, n’est même plus aujourd’hui maîtrisée par l’ensemble des magistrats du TGI de Bastia, ni par la Chambre aux Affaires Familiales, ni par le Juge des Enfants, ni encore moins par vous-même en tant que Parquet dévoyé au service d’une idéologie manifestement perverse et corporatiste en diable, qui a besoin d’être pro-maternelle et anti-père non pas pour aider les femmes mais pour exploiter leur image ? Sous le nazisme, Goebbles expliquait aux Juifs qu’ils n’étaient même pas capables de comprendre pourquoi on les discrimnait, ce qui justifiait qu’on le fasse. Des milliers de pères expertisés sont les nouveaux bouc-émissaires des légazis.

Comme tous les gens de loi qui s’imposent sur la société française et se dédouanent de respecter les lois de la République française, vous avez donc sciemment instrumentalisé un enfant de 3 ans ½ qui l’était déjà par l’avocate de la mère au moment de la grève de la faim et de la soif du papa l’été dernier.

C’est dans l’intérêt supérieur de l’enfant et uniquement pour lui que toutes les décisions judiciaires devraient être rendues. Mais pas comme elles le sont actuellement, de façon illégale et mafieuse, dans le seul intérêt de la Famille des Avocats.

Car c’est après avoir épuisé les recours sociaux à construire, recours soigneusement épargnés des serres des professionnels du conflit judiciaire, que le juge devrait et pourrait se reconnaître compétent pour départager les parents qui n’auraient pu s’entendre en amont sur le déroulement éducatif de leurs enfants communs.

Tous les professionnels de l’appareil judiciaire savent que dès lors, ce serait l’Enfant qui serait respecté, qu’il aurait toutes ses chances d’être bien élevé, que la société civile serait enfin libérée de cette effroyable et pernicieuse néo-colonisation judiciaire…. Mais que 70% du chiffre d’affaires des cabinets d’avocats tomberaient à l’eau.

Dans un tribunal, il doit y avoir un perdant et un gagnant. Or dans un tribunal illégal de la famille, protégeant la mafia des avocats divorcistes, cette vérité républicaine est savamment pervertie. Car il y a trois perdants, à savoir les parents capturés et chacun de leurs enfants, et il y a deux gagnants : les avocats.

Honte à notre République sociale de s’être laissé entraîner si bas, dans les griffes d’un état judiciaire devenu bien plus glacé qu’un cône.

Pascal DAZIN, président de "l'Alphabet du Respect des Enfants"

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Définition de la mafia : faisceau de gens se soutenant les uns les autres et protégés par l’Etat des conséquences de leurs actes mercantiles illégaux.

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Alphabet du Respect des Enfants: Association bretonne pour la Convention des Droits des Enfants en France.